Un nouveau-né source de joie? Pas toujours!

De nombreuses femmes sont atteintes du baby blues du post-partum. Ces symptômes analogues à ceux d’une légère dépression disparaissent au bout d’une quinzaine de jours, mais 10 % à 15 % des mamans souffrent de dépression post-partum à un moment de la première année suivant l’accouchement. Le bonheur d’être mère est un tabou et le regard sévère que jette sur elles la société oblige bon nombre d’entre elle à dissimuler leur souffrance. Elles se sentent coupables d’éprouver de tels sentiments et en ont honte, alors qu’en réalité, la dépression post-partum est une maladie qui se soigne.

En dépit des circonstances difficiles entourant l’arrivée de son premier-né, Madame Santoro* en éprouvait néanmoins de la joie. Nais la naissance avait été suivie d’une longue période de tristesse et de faiblesse physique et morale. Elle pleurait souvent et prendre soin de son fils était une tâche au-dessus de ses forces. Puis le père du bébé les a quittés d’un jour à l’autre, la laissant à tel point désemparée que la prise en charge par un département femme-mère-enfant était devenue indispensable: Mme Santoro assumant désormais seule le rôle de parent,  le paiement journalier de ces services coûteux non remboursés par l’assurance maladie était au-dessus de ses moyens.

Mme Santoro avait appris d’une amie que le «Don du Cœur» intervenait activement en faveur de membres de PRO LIFE en détresse. Pleine d’espoir, cette maman en détresse a appelé la conseillère du service de solidarité de notre association pour lui faire part de ses difficultés. Cette dernière est de plus en plus souvent contactée par des personnes dans l’incapacité de prendre en charge les frais de ces prestations, que l’assurance ne couvre pas. Aux yeux de PRO LIFE, une bonne relation entre les mères et leur bébé revêt une importance primordiale et nous agissons activement dans ce sens. Aussi, ayant constaté que cette famille monoparentale disposait de peu de moyens, le «Don du Cœur» a donné suite à cette demande et accepté de prendre en charge les coûts de cette prestation journalière. Mme Santoro a été heureuse de pouvoir se concentrer entièrement sur sa guérison, espérant que la vue de son petit garçon serait bientôt de nouveau pour elle un bonheur sans mélange.