L’histoire d’une famille au bord de l’effondrement – jusqu’à ce qu’un entretien avec Don du cœur leur apporte un nouveau courage, de meilleures nuits et davantage de cohésion.

C’est à peu près ainsi que les titres des journaux auraient décrit ms situation à l’époque – car depuis la naissance de notre fille Mia*, ni sa mère ni moi n’avions plus réussi à dormir une nuit entière.

Depuis le jour de sa naissance, notre petit rayon de soleil, qui répond au prénom de Mia, dort dans notre lit. «Cela me simplifiera la vie et m’évitera de devoir me lever la nuit chaque fois qu’elle pleure pour aller dans la chambre d’enfants voir ce qui se passe» avait décrété Karin* – ou plutôt, car préciser s’impose par souci d’équité, nous l’avions décidé d’un commun accord.

Il va sans dire que ni ma femme ni moi ne nous attendions à ce que Mia dorme toute une nuit sans interruption dès les premiers jours, présomption que la réalité des faits n’a pas tardé à confirmer! À l’âge de six mois, Mia se réveillait toujours toutes les deux heures pour demander à être nourrie, langée ou câlinée.

Quoi de plus normal, me direz-vous: les bébés ont besoin de temps pour trouver leur rythme. Vous avez entièrement raison et d’ailleurs selon moi, Mia y serait parvenue si Jonas, son frère aîné, n’avait pas réagi à sa présence comme il l’a fait.

Jalousie entre frères et sœurs

Jonas*, petit garçon de 3 ans très éveillé, est un véritable dynamo, un tourbillon qui nous mobilise tous les deux – surtout Karin vu que je suis loin la journée-  et doté d’une énergie quasi inépuisable. Alors que c’était parfaitement gérable jusqu’à la naissance de Mia, la situation a changé du tout au tout dès la deuxième nuit après notre retour de la clinique avec elle.

Ce petit bonhomme autonome est revenu au stade de nourrisson, exigeant de nouveau des langes, devenu incapable de et/ou se refusant à enfiler ses chaussures sans aide – même des caoutchoucs  - et dont la capacité de communiquer s’était soudainement atrophiée.

Nuit après nuit, Jonas qui dormait depuis sa naissance dans son propre lit, est venu se glisser dans celui que je partage avec sa mère. Après l’échec d’une tentative de l’empêcher de se lever de son lit avec une couverture Zewi-Fix, n’ayant servi qu’à déclencher des concerts de lamentations en pleine nuit, à un moment donné nous avons jeté l’éponge et dormi tous les quatre dans le même lit. Mia s’étant finalement endormie, Jonas qui a le sommeil agité nous maintenait éveillés en se tournant et se retournant dans le lit à nos côtés. C’était devenu invivable au point que j’ai souvent dû émigrer sur le canapé du salon, ce qui s’est répercuté sur la qualité de mon travail, avec pour effet une convocation de mon supérieur.

Un cœur symbolique pour le projet de solidarité Don du Cœur

Souhaitez-vous vous confier à quelqu’un?

Nous sommes à l'écoute de nos membres et leur offrons des conseils gratuits. Vous pouvez nous joindre par téléphone aux heures ouvrables au numéro 0800 87 30 30 ou par email à l'adresse herzensspende@prolife.ch.

La privation de sommeil s’apparente à une torture

Karin n’était plus que l’ombre d’elle-même et passait des journées pénibles. Nous ne savions plus que faire et avons vécu au jour le jour des semaines durant, sans entrevoir aucune issue. Notre couple en a pâti et nous ne cessions de nous disputer.

À l’arrivée du magazine de PRO LIFE, que je n’avais encore jamais ouvert jusqu’alors, je me suis mis à le feuilleter au cours d’une nuit blanche; je suis tombé sur la rubrique «Nos membres s’entraident» du Don du Cœur. Le lendemain soir, Karin et moi avons fait le point de la situation et le besoin de sommeil a fini par l’emporter sur nos hésitations. Karin a appelé le Don du Cœur et trouvé au bout du fil une personne attentive à nos soucis.

L’arbre qui cache la forêt

Ce dicton semble avoir été inspiré par nous. Nous avions sombré dans une spirale d’insomnie, de frustration et de colère dont il était devenu impossible de nous affranchir par nous-mêmes, alors que la solution était pourtant très simple.

Nous avons acheté un matelas de lit d’enfant que nous avons posé par terre d’un côté de notre propre lit, puis déplacé le lit de Mia de l’autre côté. Jonas a trouvé cette idée «cool» et s’ est commodément installé en compagnie de ses peluches dans son nouveau coin-sommeil. Tandis qu’il dormait du sommeil du juste sur son matelas, Mia s’accoutumait à vue d’œil à son berceau.

Environ un mois s’étant écoulé, Jonas a décrété qu’il était beaucoup trop petit pour le grand garçon qu’il était. Là-dessus il a pris ses cliques et ses claques, réinstallé ses peluches dans son propre lit. Il n’est dès lors plus jamais venu grimper dans le nôtre pendant la nuit.

Une image symbolique pour une communauté solidaire

Chaque don compte

Aidez à donner un nouvel espoir aux membres qui se trouvent dans une situation de détresse indépendamment de leur volonté. Nous vous remercions de votre solidarité!

La famille Keller a enfin retrouvé la paix. Karin et moi avons peine à croire au bonheur de nous être enfin retrouvés l’un l’autre…et de pouvoir dormir!

Au travail, tout va pour le mieux et ces problèmes ont eu pour effet de nous rendre encore plus proches l’un de l’autre, Karin et moi. Nous le devons à l’écoute attentive de la collaboratrice du Don du Cœur, dont les conseils pragmatiques ont été d’un grand secours. Nous n’avions pas besoin d’aide financière; l’écoute, l’empathie et les bons conseils au bon moment n’ont pas de prix. Karin et moi avons décidé de donner à notre banque un ordre permanent de vingt francs par mois au Don du Cœur. Ce n’est qu’une goutte d’eau dans la mer immense, mais versée du fond de notre cœur.

* Noms modifiés


Un garçon tenant une tirelire dans les bras se tient devant un fond rose foncé.

Notre compte pour les dons


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Don du Cœur
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