Avant, j’y arrivais pourtant!

Le linge à laver s’accumule petit à petit, l’appartement prend de plus en plus figure de chaos, la montagne de travail qui s’est accumulée est devenue inabordable, jusqu’à ce que la maman s’écroule sous son poids. Elle sanglote, perd contact avec le monde extérieur et ne sent plus le sol sous ses pieds. Elle ne souhaite plus qu’une chose, trouver un peu de paix et de tranquillité.

Caroline S.* a donné naissance à trois enfants en l’espace de quatre ans. Son mari, qui travaille jusque tard le soir et les weekends dans une entreprise de sécurité, a des horaires irréguliers. La majeure partie de la responsabilité des enfants incombe ainsi à Caroline. Elle trouve qu’une mère doit entretenir de bonnes relations avec ses enfants et être constamment à leur disposition. Mais comme les enfants de cet âge ont des besoins quasiment illimités , c’est beaucoup exiger de quelqu’un. Caroline ne supporte plus la pression que cela représente et est victime d’une dépression nerveuse.

Pius S.*, le père de famille, ne sait que faire. Il a besoin d’une aide d’urgence pour s’occuper des enfants et faire le ménage, ayant constaté que sa femme n’y arrive plus. Mais où trouver de l’aide? Son petit salaire suffit tout juste à entretenir sa famille au jour le jour. Que Caroline retourne travailler un ou deux jours par semaine quand les enfants auront grandi pour pouvoir souffler financièrement ne semble plus à l’ordre du jour.

Complètement désemparé, Pius écrit au Don du Cœur et nous expose la situation. La santé de sa femme et leurs problèmes financiers l’accablent de soucis. Tout autour de lui paraît se déliter. Bientôt à bout de forces, il ne sait plus comment faire pour continuer.

Nous avons pris son appel au secours très au sérieux et soigneusement examiné le cas. Pius nous ayant spontanément communiqué les documents nécessaires, le dossier a été vite constitué, de sorte que nous avons pu rapidement verser à sa famille une contribution aux frais de garde des enfants et d’aide au ménage. Fort heureusement, l’assurance de base de leur caisse-maladie a pris en charge les honoraires du psychothérapeute.

Dans l’intervalle, l’état de Caroline s’est amélioré et les symptômes de dépression diminuent. Sa psychothérapie lui a appris d’autres façons de réagir aux pressions qu’elle subit et aux problèmes qu’elle affronte. Elle et sa famille considèrent comme un bonheur chaque nouveau jour qui se lève. Elle ne s’en laisse plus distraire par des ruminations pessimistes. Elle considère que sa maladie lui a été bénéfique et s’en est sortie convaincue qu’une dépression née d’un état d’épuisement physique et mental était guérissable.

Vos dons nous permettent d'infléchir le cours de ces destinées et d'aider à surmonter de tels problèmes. Vos dons sont bienvenus; les petits ruisseaux font les grands fleuves.